Beaucoup de personnes salariées rêvent de se mettre à leur compte, mais redoutent l’insécurité et les difficultés financières qui peuvent en découler. Rassurez-vous: une activité lucrative indépendante est parfaitement compatible avec une prévoyance solide.
Toutes nos félicitations! Vous avez décidé de faire le grand saut dans l’indépendance, et c’est tout feu tout flamme que vous vous lancez dans l’aventure. En même temps, de nombreuses questions vous taraudent: ai-je suffisamment de capital pour créer mon entreprise? Mon projet est-il porteur? Et s’il m’arrivait quelque chose?
Pour celles et ceux qui souhaitent se mettre à leur compte, cette dernière question est effectivement l’une des plus importantes. En tant qu’entrepreneuse ou entrepreneur, vous jouissez d’une grande liberté en matière de prévoyance, et d’une tout aussi grande responsabilité envers vous-même et vos proches. C’est pourquoi le hasard n’a pas sa place lorsqu’il est question de votre couverture.
Le 1er pilier de la prévoyance (assurance-vieillesse et survivants, assurance-invalidité, allocations pour perte de gain, allocations familiales) est obligatoire pour toutes et tous. Néanmoins, c’est vous en tant qu’entrepreneuse ou entrepreneur qui devez vous annoncer auprès de la caisse de compensation cantonale du siège de votre société.
Bien que vous soyez en théorie soumise ou soumis uniquement au 1er pilier, les 2e et/ou 3e piliers sont vivement recommandés, pour ne pas dire indispensables pour votre prévoyance vieillesse et vous couvrir en cas d’incapacité de gain. Certes facultatives elles aussi, l’assurance-accidents et l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie vont de soi en Suisse. En effet, le risque financier lié à une incapacité de travail de longue durée pour cause d’accident ou de maladie est bien trop élevé pour faire l’impasse sur ces deux assurances.
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Le système de prévoyance de la Suisse repose sur trois piliers: la prévoyance étatique, la prévoyance professionnelle et la prévoyance individuelle. Ce modèle vise à garantir la sécurité financière des personnes après leur départ à la retraite, ainsi qu’en cas d’invalidité ou de décès.
Obligatoire, le 1er pilier, aussi appelé prévoyance étatique, regroupe l’assurance-vieillesse et survivants (AVS), l’assurance-invalidité (AI) et les prestations complémentaires (PC). Il garantit le minimum vital.
Le 2e pilier, aussi appelé caisse de pension, est constitué de la prévoyance professionnelle (LPP) et de l’assurance-accidents (LAA). Il est obligatoire pour les personnes employées dont le salaire annuel est supérieur à 22 680 francs (état en 2025) et relève de la responsabilité de l’employeur ou l’employeuse. En complément du 1er pilier, il avait à l’origine pour but de permettre le maintien du niveau de vie habituel après le départ à la retraite. Comme cela n’est plus réaliste dans la majorité des cas aujourd’hui, la prévoyance individuelle a fortement gagné en importance.
Le 3e pilier permet de se constituer une prévoyance individuelle. Il s’agit d’un complément facultatif et flexible à la prévoyance étatique et à la prévoyance professionnelle destiné à combler des lacunes prévoyance. Les fonds ainsi accumulés peuvent être perçus sous forme de rente et/ou de capital. On distingue entre la prévoyance liée (pilier 3a) et la prévoyance libre (pilier 3b).
En tant qu’entrepreneuse ou entrepreneur, vous êtes responsable de votre prévoyance vieillesse. Pour éviter les lacunes de prévoyance lorsque vous prendrez votre retraite, vous avez tout intérêt à vous affilier de votre propre initiative à une institution LPP et/ou à cotiser régulièrement au pilier 3a ou 3b. AXA propose diverses solutions de prévoyance pour les entreprises ainsi qu’un plan de prévoyance attrayant pour les particuliers.
Oui, à moins qu’elles ne constituent l’intégralité de leur prévoyance via les piliers 3a/3b. Nombre de propriétaires d’une raison individuelle, d’une société en nom collectif ou en commandite s’affilient à titre facultatif à une institution de prévoyance. Si votre branche ou votre association professionnelle ne dispose pas de sa propre caisse de pension, vous pouvez vous affilier à la Fondation supplétive LPP. Cette organisation est la seule institution de prévoyance suisse qui, sur mandat de la Confédération, assure tous les particuliers désireux de s’affilier dans le cadre de la LPP, mais uniquement pour les prestations minimales obligatoires.
Il existe un cas spécial: les personnes qui créent une société anonyme (SA) ou une société à responsabilité limitée (Sàrl) sont considérées comme employées de leur propre entreprise du point de vue des assurances. Elles doivent transférer leurs avoirs de prévoyance dans la nouvelle caisse de pension.
Vous n’êtes pas à l’abri d’un accident ou d’une maladie, dont les conséquences peuvent être considérables et durables, pour vous comme pour vos proches et vos partenaires commerciaux. Suivant la situation, une assurance en cas d’incapacité de gain ou une assurance en cas de décès s’avèrent judicieuses pour protéger les personnes qui dépendent de vous.
Votre couverture – pour la vie active comme pour la retraite – est-elle adaptée à vos besoins? Parvenez-vous, actuellement, à épargner pour vos vieux jours? Prenez le temps d’analyser les avantages et les inconvénients des différentes options pour déterminer ce qui vous convient le mieux. L’affiliation à une caisse de pension? Des versements réguliers sur un compte 3a? Votre risque principal serait-il plutôt de subir une perte de gain? Discutez de vos objectifs personnels avec une conseillère ou un conseiller en prévoyance. Si vous n’avez pas encore trouvé la solution de prévoyance parfaite, nous vous aiderons volontiers. Prenez contact avec nous.