Conduire sous la pluie engendre des risques supplémentaires, comme une mauvaise visibilité, une distance de freinage plus longue et l’aquaplaning. Mais comment celui-ci se produit-il, pourquoi le redoute-t-on et, surtout, comment l’éviter? Pour le savoir, lisez cet article de blog.
L’aquaplaning est un phénomène dont on entend parler au plus tard à l’école de conduite. Il s’agit d’un glissement incontrôlé des pneus sur une chaussée mouillée. Mais il peut être évité à condition d’adopter les bons réflexes. La vitesse n’est que l’une des causes possibles. Plusieurs autres facteurs décisifs peuvent intervenir.
Pour garder leur adhérence sur une chaussée mouillée, les pneus doivent pouvoir évacuer l’eau accumulée sur la route. S’il y a trop d’eau et/ou si la vitesse est trop élevée, cela devient impossible: une pellicule d’eau s’intercale entre le revêtement et les pneus, qui flottent alors sur la surface de la route.
Dans le pire des cas, l’aquaplaning est total: sans contact direct avec la chaussée, votre véhicule devient incontrôlable. Impossible de braquer ou de freiner: vous vous retrouvez soudain dans une situation extrêmement dangereuse. L’aquaplaning peut aussi se produire d’un côté, par exemple dans un virage. Dans ce cas, seule une partie des pneus est concernée et il est plus facile de garder le contrôle de la voiture.
Repérez le signal de danger n° 114 «Chaussée glissante en cas de pluie ou de boue». Il vous alerte sur les tronçons de route présentant un risque accru d’aquaplaning.
Dans le pire des cas, l’aquaplaning est total: sans contact direct avec la chaussée, votre véhicule devient incontrôlable. Impossible de braquer ou de freiner: vous vous retrouvez soudain dans une situation extrêmement dangereuse. L’aquaplaning peut aussi se produire d’un côté, par exemple dans un virage. Dans ce cas, seule une partie des pneus est concernée et il est plus facile de garder le contrôle de la voiture.
Vous roulez sur l’autoroute. Il se met à pleuvoir. Soudain, vous entendez un bruit inhabituel au niveau des passages de roue. Quelques secondes plus tard, vous sentez que votre voiture n’adhère plus à la chaussée. Plus le temps de réfléchir! Il faut tout de suite avoir les bons réflexes.
1. Restez calme: évitez les gestes brusques! Ne freinez pas, ne braquez pas, n’accélérez pas!
2. Gardez le cap: tenez fermement le volant et maintenez-le droit. Sinon, la situation deviendra critique dès que les pneus retrouveront le contact avec la route.
3. Rétrogradez: retirez lentement et prudemment votre pied de l’accélérateur et appuyez sur l’embrayage (boîte automatique: «N»).
Plusieurs facteurs interviennent simultanément dans le phénomène d’aquaplaning. Voici les principaux risques:
La prévention est déterminante. De nombreux accidents d’aquaplaning pourraient être évités. Voici les principaux conseils:
1. Conduisez en anticipant et évitez si possible les ornières et les grandes flaques.
2. Adaptez votre vitesse et désactivez le limiteur. Maintenez une généreuse distance avec les voitures qui précèdent.
3. Vérifiez régulièrement la profondeur du profil, la pression et la bande de roulement de vos pneus. Lors de l’achat, veillez à de bonnes caractéristiques sur chaussée humide (il existe aussi des pneus spéciaux pour la pluie). Notez que les pneus étroits ont une meilleure adhérence que les modèles plus larges.
4. Entretenez les amortisseurs. Lorsque les amortisseurs sont usés, l’aquaplaning se produit 16 km/h plus tôt que lorsqu’ils sont intacts. La règle d’or: les faire vérifier après 20 000 km, les remplacer après 80 000 km.
5. Effectuez un stage de conduite afin d’apprendre à réagir correctement en cas d’urgence.
Une voiture bien entretenue et une conduite adaptée aux conditions météo sont la meilleure assurance contre l’aquaplaning. Pourtant: un accident est vite arrivé. Si d’autres usagers de la route subissent des dommages, votre responsabilité sera engagée pour perte de maîtrise du véhicule.
L’assurance de la responsabilité civile automobile – obligatoire en Suisse – prend en charge les dommages matériels et/ou corporels causés à des tiers. S’il s’avère que vous avez commis une faute grave, la société d’assurance peut éventuellement exercer un recours, c’est-à-dire vous réclamer le remboursement d’une partie des frais.
Les dommages sur votre propre véhicule restent à votre charge sauf si vous avez souscrit une assurance casco complète. Celle-ci inclut en effet le risque «collision». En cas de blessure, c’est votre assurance-accidents qui prend en charge les frais médicaux.