En tant que propriétaire de PME, vous avez une responsabilité sociale, et donc l’obligation d’assurer votre personnel dans le premier et deuxième pilier et contre les accidents. D’autres assurances sociales sont recommandées, quoique non obligatoires. Découvrez ici pourquoi ces dernières sont toutefois judicieuses, ainsi que les assurances d’entreprise que nous vous recommandons.
Dans le cadre du 1er pilier, les cotisations sont versées à l’assurance-vieillesse et survivants (AVS), à l’assurance-invalidité et au régime des allocations pour perte de gain. Ces assurances versent des prestations aux personnes assurées en cas de décès, d’invalidité et à la retraite. Le 2e pilier constitue la prévoyance vieillesse professionnelle (LPP) de votre personnel et est obligatoire à partir d’un salaire annuel de CHF 22 680 (état 2025). Il en va de même pour l’assurance-accidents: selon la loi sur l’assurance-accidents (LAA), tout le personnel doit être assuré. À partir de huit heures de travail hebdomadaire, il doit également bénéficier d’une couverture d’assurance contre les accidents non professionnels.
La conclusion d’une assurance d’une indemnité journalière en cas de maladie est facultative, mais se révèle rapidement payante: elle vous libère de l’obligation de poursuivre le versement du salaire des collaborateurs et collaboratrices malades. Certaines branches en Suisse sont soumises à une convention collective de travail (CCT). Elles sont tenues de conclure une assurance d’une indemnité journalière en cas de maladie.
Alors que de nombreuses assurances sont indiquées pour la quasi-totalité des PME, d’autres peuvent être indispensables pour une entreprise en particulier, mais totalement superflues pour une autre. Tout va dépendre du profil de la société. Une personne possédant un local commercial par exemple a besoin d’une assurance de choses pour les bâtiments. Une professionnelle exerçant une activité de conseil auprès de clients aura besoin d’une assurance de la responsabilité civile professionnelle. Pour qui conduit un véhicule, l’assurance des véhicules automobiles est impérative.
Assurances d’entreprise recommandées pour les PME de toutes branches et de toutes tailles:
Responsabilité civile d’entreprise / responsabilité civile professionnelle: lorsque votre entreprise cause un dommage à un tiers, vous en êtes responsable en tant qu’entrepreneur. Afin que les dommages causés aux personnes ou aux choses ne vous mettent pas en difficulté financière, votre entreprise doit disposer d’une assurance de la responsabilité civile d’entreprise. Et si votre activité de conseil peut entraîner des préjudices de fortune pour vos donneurs d’ordre et vos clients, l’assurance responsabilité civile professionnelle est également indiquée.
Protection juridique: dans le quotidien professionnel, les différends surviennent bien plus souvent qu’on ne le pense. Afin que les litiges avec les fournisseurs ou les donneurs d’ordre ne se transforment pas en risque financier, une assurance de protection juridique d’entreprise est utile pour n’importe quelle PME.
Assurance Cyber: les PME disposent rarement des ressources suffisantes pour protéger leur infrastructure informatique, et elles sont de ce fait la cible numéro un des cybercriminels. Ces derniers provoquent par exemple des pannes système, interceptent des données sensibles ou extorquent de l’argent après avoir crypté des données. Il n’existe pas de protection à 100% sur Internet. Une assurance Cyber intervient en cas de sinistre et prend en charge les frais consécutifs à une attaque.
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Lors de la phase de démarrage, les jeunes entreprises préfèrent se concentrer sur leur projet et la façon de faire décoller leur activité. Et c’est précisément pour cela que l’accent doit être mis dès le départ sur les bonnes couvertures d’assurance.
La forme juridique de la propre entreprise détermine les assurances sociales obligatoires.
Pas de personne morale: le responsable d’une entreprise individuelle, d’une société en nom collectif ou en commandite est considéré comme indépendant. Autrement dit, à l’exception des cotisations au 1er pilier, la prévoyance et la couverture des risques sont facultatives.
Personne morale: si vous avez fondé une Sàrl ou une SA, vous comptez parmi les non indépendants (vous êtes donc employé par votre propre entreprise) et devez vous affilier, tout comme l’ensemble de vos collaborateurs et collaboratrices, aux assurances suivantes: assurance-accidents, assurance-chômage, 1er pilier avec AVS, AI et APG et, à partir d’un revenu annuel d’au moins CHF 22 680 (état 2025), également la prévoyance professionnelle.L’assurance d’une indemnité journalière en cas de maladie est facultative, mais elle est intéressante dès lors que le nombre d’employés et le volume des salaires augmentent.Certaines branches en Suisse sont soumises à une convention collective de travail (CCT). Elles sont tenues de conclure une assurance d’une indemnité journalière en cas de maladie.
À l’exception de l’assurance de la responsabilité civile qui constitue une obligation légale pour certaines professions, les assurances d’entreprise sont en principe facultatives. Mais, en cas de sinistre, elles constituent souvent une sorte d’assurance-vie, notamment pour les entreprises qui démarrent. Vous devriez souscrire les assurances suivantes pour votre entreprise:
Responsabilité civile d’entreprise / responsabilité civile professionnelle: l’assurance de la responsabilité civile d’entreprise est impérative, car elle protège votre jeune entreprise d’une perte financière potentielle si elle cause un dommage à un tiers. Cette assurance prend en charge les dommages matériels, corporels et pour partie également les préjudices de fortune, ainsi que la défense contre les prétentions injustifiées.
Assurance de choses: des frais de nettoyage jusqu’aux pertes de revenus en passant par la remise en état: l’assurance couvre les frais résultant de dommages causés par un incendie ou par des événements naturels, un vol avec effraction, des dégâts d’eau, le bris de glace et les autres risques pouvant se produire dans vos locaux commerciaux.
Assurance de protection juridique: les litiges avec le personnel, des bailleurs, des fournisseurs ou des clients comportent un risque économique difficilement quantifiable pour les jeunes entreprises. Avec l’assurance adaptée, vous pouvez établir un budget pour ces coûts et vous prémunir contre les litiges juridiques imprévus.
Assurance Cyber: la cybercriminalité est l’une des plus importantes menaces pesant sur les petites et moyennes entreprises. Les attaques automatiques de virus ou l’hameçonnage (e-mails comportant des contenus dangereux) sont aujourd’hui davantage la règle que l’exception. L’assurance Cyber compte donc parmi l’équipement de base de toute start-up, qu’elle travaille directement ou indirectement avec Internet.
Nous sommes le partenaire idéal pour vous accompagner dans l’aventure qu’est la création de votre entreprise. Nous analysons le potentiel de risque futur et réunissons l’ensemble des assurances nécessaires au sein d’une offre sur mesure au rapport qualité-prix optimal. De plus, les créatrices et les créateurs d’entreprise optant pour notre pack Start-up bénéficient d’une aide au démarrage de CHF 500 sous forme de participation aux frais de création.
L’autonomie et l’initiative personnelle sont caractéristiques de l’indépendance. Emprunter cette voie nécessite non seulement de se consacrer à remplir son carnet de commandes, mais aussi de se préoccuper de sa protection financière, faute de quoi une maladie ou un accident peut avoir de fâcheuses conséquences. De plus, quand on est indépendant, la frontière entre la sphère privée et le domaine professionnel est souvent floue, que ce soit en termes de temps ou de lieu de travail, ou encore d’activités et de contacts. Par conséquent, il est recommandé d’appréhender systématiquement la couverture de risque et la prévoyance vieillesse d’une façon englobant la vie privée et professionnelle.
1er pilier / prévoyance étatique: les indépendants et indépendantes ont une seule obligation d’assujettissement aux assurances sociales, à savoir le versement de cotisations à l’AVS/AI/APG (1er pilier). Elles servent à assurer un revenu de base à la retraite ou en cas d’invalidité ou de décès, mais il faut toutefois les compléter par d’autres mesures de prévoyance d’initiative personnelle, faute de quoi des lacunes de prévoyance sont inéluctables.
2e pilier / prévoyance professionnelle: aucune obligation pour cette catégorie. Il est toutefois possible de s’affilier à l’institution de prévoyance de sa profession ou à l’institution supplétive et ainsi épargner un capital en vue de couvrir les risques vieillesse, invalidité et décès.
3e pilier / prévoyance individuelle: le pilier 3a réunit épargne-retraite et économies d’impôts, il est donc particulièrement indiqué pour les indépendants et indépendantes. Il est possible de verser jusqu’à 20% des revenus dans des solutions de prévoyance liée et se protéger, ainsi que ses proches, des risques d’incapacité de gain et de décès. Une solution du pilier 3b permet d’épargner de manière libre et flexible.
Assurance-accidents: l’assurance-accidents obligatoire selon la LAA concerne uniquement les personnes salariées. Afin de couvrir les frais d’un accident dans l’exercice d’une activité indépendante, il faut soit conclure une assurance facultative selon la LAA, soit inclure le risque d’accident dans l’assurance-maladie privée.
Assurance d’une indemnité journalière en cas d’accident ou de maladie: tomber malade ou subir un accident quand on est indépendant empêche souvent de gagner de l’argent. Il en résulte une lacune financière qui peut heureusement être comblée grâce à une assurance d’une indemnité journalière en cas de maladie ou d’accident.
Assurance en cas d’incapacité de gain: quand on est indépendant, en cas d’incapacité de gain consécutive à une maladie ou à un accident, les versements de l’AVS/AI sont souvent insuffisants pour couvrir les coûts de la vie effectifs. L’assurance en cas d’incapacité de gain et ses prestations permettent d’éviter de recourir à son épargne ou d’avoir à s’endetter.
Assurance de la responsabilité civile: l’assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire pour certaines professions. Mais même si votre activité indépendante n’est pas concernée, cette assurance est intéressante. Elle prend en charge les prétentions de tiers en cas de dommages corporels, matériels et de préjudices de fortune purs résultant de l’activité professionnelle et dont vous pouvez être tenu pour responsable au titre de la responsabilité civile selon les dispositions légales.
Protection juridique: une assurance de protection juridique permet d’établir un budget pour les risques liés aux litiges juridiques et aux procédures judiciaires. Les entreprises individuelles peuvent opter pour des combinaisons de produits intéressantes, applicables au domaine privé ou professionnel, à la circulation et aux voyages.
Selon le profil de votre entreprise, il est judicieux de compléter les assurances décrites plus haut par d’autres. Notre analyse des besoins d’assurance vous livre, sans engagement, une recommandation personnalisée une fois que vous avez saisi les informations concernant votre branche, votre activité et votre organisation. Faites le point en seulement trois minutes.